“Cela illustre bien un des défauts importants du réseau de la santé et des services sociaux québécois : l’accès aux services de santé (et de plus en plus aux services sociaux) gravite presque entièrement autour des médecins, qui sont amenés à jouer le rôle de porte d’entrée principale du système.

Ce « médico-centrisme » s’explique en partie par le sous-financement chronique des services dispensés par les autres catégories de professionnels, que nous avons évalué à 2,5 milliards de dollars pour l’année en cours dans une étude parue récemment.

Concrètement, ce manque à gagner signifie par exemple que l’insuffisance des services en santé mentale force la population à recourir aux médecins pour des problèmes d’anxiété qui pourraient être traités par des psychologues ou des travailleuses sociales.”

Le Devoir