J’en connaissais une dizaine…

28 novembre 2021 – Selon Wikipedia, un biais cognitif est une distorsion dans le traitement cognitif d’une information. Le terme biais fait référence à une déviation systématique de la pensée logique et rationnelle par rapport à la réalité. Les biais cognitifs conduisent le sujet à accorder des importances différentes à des faits de même nature et peuvent être repérés lorsque des paradoxes ou des erreurs apparaissent dans un raisonnement ou un jugement.

Maintenant que j’ai reçu mon codex des biais cognitifs, je vais pouvoir les faire entrer dans leur propre catégorie. Et prendre le temps de les décrire, puis qui sait, créer un jeu? Reconnaissez-vous le biais cognitif qui me pousse à faire ce que je fais? Par exemple…

  1. Le «levels of processing effect» ou dans ma traduction, l’effet des niveaux de traitement. Basés sur l’idée que la manière dont l’information est encodée dans notre cerveau affecte la façon dont elle est mémorisée. Ce modèle contredit l’idée que la simple répétition nous aide à conserver l’information à long terme. Cela suggère donc que les informations codées à un niveau plus profond, grâce à une association significative, sont plus faciles à retenir.

2. L’effet de distraction: l’état d’une personne montrant un comportement inattentif ou oublieux. Il peut avoir trois causes différentes:

– Un faible niveau d’attention ;
– Concentration intense à un seul objet de focalisation (hyperfocus) qui rend une personne inconsciente des événements qui l’entourent ;
– Distraction injustifiée de l’attention par des pensées non pertinentes ou des détails environnementaux.

Et… L’effet de distraction est reconnu comme un problème de santé mentale dans lequel le sujet éprouve de faibles niveaux d’attention et une distraction fréquente. L’effet de distraction n’est pas une condition diagnostiquée, mais plutôt un symptôme de l’ennui et la somnolence que les gens peuvent expérimenter dans leur vie quotidienne. Lorsqu’ils souffrent de distraction, les gens ont tendance à montrer des signes de défaillance de la mémoire et de faibles souvenirs des événements récents.

3. L’effet du testing: Le fait de tester sa mémoire améliore plus la rétention à long terme des informations que le fait de réétudier ces informations ou de ne pas pratiquer de test. Donc, au lieu de ré-écouter «Il n’y a plus rien», je dois me pratiquer à me le réciter dans ma tête.

4. L’effet du prochain sur la liste: Avant de donner une conférence ou de dire quelque chose en public, j’oublie ce que la personne avant moi a dit.

5. L’effet Google: l’effet Google est la tendance à oublier l’information facilement accessible si on la cherche sur Internet à partir des moteurs de recherche (tel que Google, Yahoo, etc…), plutôt que de la retenir en mémoire (par rapport à l’information peu accessible). Nous ne conservons pas ces informations dans notre mémoire car nous savons que ces informations sont faciles d’accès en ligne. Mon Evernote produit le même effet…

6. Le mot sur le bout de la langue: Dans le langage parlé, les mots sont composés de blocs de construction appelés caractéristiques. Ceux-ci incluent les morphèmes, les plus petites unités de mots qui ont un sens, qui peuvent ensuite être décomposés en sons spécifiques qui composent une langue, les phonèmes. Ce sont les caractéristiques phonologiques d’une langue (McBride & Cutting, 2016). Chacune de ces fonctionnalités doit être activée par notre cerveau pour nous permettre de reconstituer un mot. On dit qu’un état de «mot sur le bout de la langue» se produit lorsque vous connaissez certains éléments du mot, mais que vous ne pouvez pas récupérer le mot en entier (Radel & Fournier, 2017). Cette activation amène notre cerveau à reconnaître des parties du mot, ce qui donne le sentiment que nous sommes capables d’identifier le mot. (CogBlog). J’ai recherché le nom du restaurant L’Actuel pendant presque une heure.

Nous réduisons les événements et listes à leurs éléments clefs

  1. Effet de suffixe: