C’est quand même frustrant de voir que le Canada accueillait la Conférence sur la biodiversité à Montréal cette année puis de lire ce genre de truc dans The Guardian.

« Pour les groupes de défense, l’incapacité des gouvernements de la Colombie-Britannique et du Canada à inverser le déclin reflète un échec et une faiblesse des lois destinées à protéger les espèces en voie de disparition. Le commissaire à l’environnement du Canada est d’accord, suggérant dans un rapport cinglant que le gouvernement fédéral a abandonné ses efforts, laissant les organisations de base se battre pour la faune de la province.
Le gouvernement fédéral soutient depuis longtemps que le Canada peut être un leader en matière de climat. Le Premier ministre Justin Trudeau affirme ne voir aucune incompatibilité entre l’achat d’un pipeline de plusieurs milliards de dollars et l’objectif du Canada de réduire ses émissions. Mais la situation de la chouette, dont la survie nécessite l’arrêt de l’exploitation forestière dans les forêts anciennes, remet en question cette supposition. Il peut y avoir des chouettes, ou il peut y avoir une exploitation forestière dans les zones nécessaires à la survie des chouettes, mais les biologistes s’accordent à dire que les deux ne peuvent pas coexister. »

Puis un article dans Le Devoir nous apprend que les Premières Nations au Québec s’inquiètent de l’avenir du chevreuil!

«Des nations innues critiquent sévèrement le gouvernement Legault, accusé de préparer une véritable « stratégie d’extinction » du caribou forestier en refusant d’aller de l’avant avec la protection de secteurs importants de l’habitat essentiel du cervidé, au nom de la protection de l’industrie forestière. Le ministre de l’Environnement, Benoit Charette, appelle pour sa part à la « patience », tout en assurant que le « plan » de protection de l’espèce sera présenté en juin.»