C’est ce qu’on disait de Lénine. Plusieurs fois dans la dernière semaine, je me suis interrogé sur des bouts de conversation, mes répliques, celles des autres, puis boum, je tombe sur l’infographique de la pensée critique et sur cette dernière caractéristique de ceux qui en font leur quotidien.

«Ils sont honnêtes avec eux-mêmes sur ce qu’ils savent et ne savent pas, et évitent d’être trop confiants. Ils reconnaissent qu’ils peuvent avoir tort et sont prêts à changer d’avis. Et ils valorisent l’expertise des autres.»

Et:

  • Ils sont conscients que leur pensée est imparfaite et sujette aux erreurs. Ils reconnaissent que leurs perceptions peuvent ne pas être exactes et que leurs souvenirs sont imparfaits. Et ils comprennent que leur cerveau prend des raccourcis pour les aider à prendre des décisions rapides et faciles, ce qui peut conduire à une réflexion biaisée.
  • Ils pensent à la façon dont ils pensent. Ils se demandent comment ils savent quelque chose et recherchent activement les angles morts et les préjugés de leurs connaissances. Ils évitent le raisonnement émotionnel et l’intuition et activent plutôt une pensée de niveau supérieur qui est plus lente et plus délibérative.
  • Ils sont curieux. Ils veulent apprendre, alors ils posent des questions. Surtout, ils sont ouverts aux réponses, même si ce n’est pas ce qu’ils veulent entendre.
  • Ils ne confondent pas leur identité avec leurs croyances. Ils reconnaissent qu’il est difficile de remettre en question de manière critique les croyances qui sont importantes pour leur estime de soi. Ils veulent croire en des choses qui sont vraies et ne pas croire en des choses qui ne sont pas vraies, même si c’est inconfortable. Essentiellement, ils préfèrent faire les choses correctement que d’avoir raison.
  • Ils accueillent les critiques des autres. Ils reconnaissent que les arguments sont un processus collaboratif de recherche de la vérité et sont capables et désireux d’évaluer équitablement d’autres points de vue.
  • Utilisez des preuves pour arriver à des conclusions et maintenir un niveau sain de scepticisme. Ils sont ouverts à toutes les réclamations, mais nécessitent des preuves suffisantes avant de les accepter. Ils savent que les réclamations extraordinaires nécessitent des preuves extraordinaires, et les réclamations faites sans preuves peuvent être rejetées sans preuves.
  • Ils évitent les pensées en noir et blanc et ils sont à l’aise avec l’ambiguïté et l’incertitude. Ils reconnaissent que le monde est complexe et nuancé, et que la distillation des problèmes en deux extrêmes peut les empêcher de comprendre les problèmes et de trouver des solutions.
  • Ils sont humbles. Ils sont honnêtes avec eux-mêmes sur ce qu’ils savent et ne savent pas, et évitent d’être trop confiants. Ils reconnaissent qu’ils peuvent avoir tort et sont prêts à changer d’avis. Et ils valorisent l’expertise des autres.

Thinking is power