Dans son texte Hymne à la beauté du monde , Luc Plamondon écrit: « Chaque fleur, chaque arbre que l’on tue, revient nous tuer à son tour ».

C’est ce qui m’est venu à l’esprit en lisant ce paragraphe de l’article du Globe & Mail sur les récentes inondations en Colombie-Britannique.

 « Parmi leurs merveilles, les arbres effectuent ce qu’on appelle la transpiration : ils aspirent l’eau du sol, qui transpire à travers leurs aiguilles, ou feuilles, dans l’air. Selon le U.S. Geological Survey, un grand chêne peut transpirer 150 000 litres d’eau par an ; cette eau reste à l’extérieur des rivières et des canalisations d’égout. 

Peter Wood, titulaire d’un doctorat en foresterie de l’Université de Toronto, en février a écrit un rapport intitulé Intact Forest, Safe Communities, publié par le Sierra Club BC. Wood décrit comment les forêts intactes atténuent les inondations : elles « servent d’éponges géantes, absorbant, stockant,
puis libérant de l’eau lentement, fournissant de l’humidité toute l’année, des microclimats frais et la purification de l’eau.»