J’ai toujours été amusé par les coincidences. Mais je ne les ai jamais répertoriées ou décrites, sauf peut-être dans mon journal. Des fois, ce sont des gens qu’on rencontre, des lectures qu’on fait, des idées qu’on partage avec quelqu’un.

Hier, au souper, j’ai parlé de ma coincidence «Montaigne». Michel Montaigne est un «philosophehumaniste et moraliste français de la Renaissance, ainsi qu’un écrivain érudit» selon Wikipédia. J’ai une de ses citations dans mon Evernote: «Qui craint de souffrir, il souffre déjà ce qu’il craint.» Une citation que mon ami Massimo aimerait bien, lui qui dit que la peur est le pire des maux.

Donc, cette semaine, j’ai lu un article dans Aon sur la bibliothérapie et dans cet article, l’auteur écrit: «Je leur ai expliqué que cela existe depuis de nombreuses années et qu’un des premiers écrivains à dire que la lecture de livres pourrait réconforter quelqu’un après une rupture ou un deuil était le philosophe français du XVIe siècle Michel de Montaigne. Écrivant après la mort d’un ami proche de la peste, Montaigne a déclaré que la meilleure thérapie était la compagnie des livres.«

Puis, à mon grand plaisir, j’ai lu cette phrase dans un article de The Economist sur l’intelligence artificielle: «Un peu plus d’un siècle après que la presse de Gutenberg a commencé à battre son plein, Michel de Montaigne, un aristocrate français, a pu constituer une bibliothèque personnelle d’environ 1 500 livres, ce qui était inimaginable pour un individu de toute génération européenne antérieure. La bibliothèque lui a donné plus que de la connaissance. Elle lui a donné des amis. «Quand je suis attaqué par des pensées sombres», a-t-il écrit, «rien ne m’aide autant que de me plonger dans mes livres. Ils m’absorbent rapidement et bannissent les nuages de mon esprit.»

Si Montaigne savait…